La santé des jeunes ouvriers
Dès qu’il entre au travail, le jeune apprenti de 14 ou 15 ans. doit prendre certaines précautions pour que son métier ne compromette pas sa santé.
Beaucoup de métiers deviendront moins malsains au fur et à mesure que les locaux d’atelier seront mieux ventilés, mieux aérés, et que l’évacuation des poussières, des fumées, des vapeurs, se fera dans de meilleures conditions qu’aujourd’hui.
C’est au patronat que cette tâche incombe. Comme aussi celle de mettre à la disposition des ouvriers l’eau potable, des vestiaires propres et bien clos, des lavoirs simples, mais propres, des réfectoires installés bien à l’abri des odeurs et des poussières de l’usine, des W.C. hygiéniques et faciles à nettoyer.
Les jeunes ouvriers n’imiteront pas ceux qui autour d’eux, négligent d'un air gouailleur, d’être propres, ceux qui mangent leurs tartines avant de se savonner les mains, ceux qui ne portent pas de masques pour les protéger des poussières, des vapeurs, etc.
Enfin, la J. O. C. ne cesse de recommander aux apprentis de bien suivre les indications des médecins qui au cours de leurs premières années d’apprentissage les examineront.
N’imitez pas, chers apprentis, ceux qui se moquent des avertissements des médecins et qui au lieu de se soigner, au lieu de changer de métier, persistent à faire à leur mode, et finissent souvent sur un lit d'hôpital ou de Sanatorium.
La Tutelle Sanitaire des apprentis doit nous donner de bons résultats pour la protection de la santé des jeunes ouvrières et ouvriers Belges.
Mais pour cela que les parents ouvriers et que les jeunes écoutent les indications des médecins.
FERNET.
SOURCE
JOC, N° 24, 14 juin 1930