Comment l’on renforce les mauvais journaux ?
Je reviens d’un pèlerinage à Lourdes et à Lisieux.
En bon jociste j’ai observé.
Mon attention mise en éveil par les derniers articles de « JOC » concernant les journaux, a été heurtée par plusieurs faits navrants. A Lourdes, parmi les pèlerins qui priaient le chapelet en mains, j’ai remarqué des journaux dépassant leur poche.
J’ai repéré 5 « Journal » et 4 « Matin ».
A Lisieux, à mon retour le 1er octobre, à 14 heures, en pleine gare, au milieu et devant les pèlerines et pèlerins, j’ai vu un prêtre français acheter I’ « Excelsior » et un plus jeune abbé acheta carrément le « Journal ».
Formidable ! me direz-vous ?
C’est l’éternelle inconséquence des catholiques qui vont chaque jour porter leur cinq ou six sous au mauvais journal..., augmente sa puissance.
FERNET.
P. S. — La rédaction a reçu plusieurs nouvelles enquêtes de jocistes. Nous les publierons prochainement. Un cordial merci à nos camarades.
SOURCE
JOC, N° 42, 18 octobre 1930