Au nom de notre Aumônier général et du « trio » du Secrétariat général, je souhaite à nos Directeurs-prêtres, à nos dirigeants, à nos Jocistes, à nos abonnés, une ardente année nouvelle.
Un rayon de soleil, un soleil de 1er janvier, tombe droit sur la feuille où j’écris ces souhaits... et ce soleil, au seuil de notre nouvelle étape est une promesse de victoire.
Mais Dieu ne nous a pas promis des victoires toutes faites. Il nous donnera les « victoires que nous aurons méritées ». Et c’est pour cela que du haut de notre quatrième étage, par-dessus les toits de la capitale, en ce moment saupoudrés de neige, nous demandons que partout, dans les anciennes comme dans les nouvelles sections, l’on se remette avec ardeur au travail jociste.
Dans chaque secrétariat de fédération nous demandons qu’au cours de 1928, l’on veuille installer et organiser sérieusement un Secrétariat Professionnel, avec un embryon d’O. P. et service de placement. Nous ne demandons que cela.
Dans chaque section nous demandons une fidélité plus intransigeante aux directives du B. D., et l’application ponctuelle des instructions rassemblées dans la brochure « Le Plan d’Action de la J. O. C. », qui paraîtra vers le 10 janvier.
Et aux Jocistes... nous, demandons un dévouement plus farouche, plus total à leur section et à leurs camarades.
Comment ? En venant régulièrement aux séances, en participant à la séance, en étudiant les questions mises à l’ordre du jour, en faisant de bonnes enquêtes sur leur atelier, sur leur communes, sur les trains pour que, petit à petit, les situations regrettables qui existent encore, disparaissent.
Un Jociste doit croire que la J. O. C. est capable d’améliorer bien des situations.
En 1928 nous aurons un Congrès général à Bruxelles. Il aura lieu le 15 avril. Puis notre Semaine d’Etudes, les 12, 13, 14 et 15 août. Camarades, retenez ces dates, et venez à nos deux grandes assemblées Jocistes vous regaillardir au contact de tous ceux qui par la Wallonie peinent et luttent pour la grandeur de la J. O. C.
Vous faut-il un souhait pour finir ?
Soyez confiants : un vrai Jociste ne se laisse jamais éclabousser par le découragement.
La confiance est une vertu belge.
Qu’importe, si parfois des camarades nous quittent et nous tournent le dos. Qu’importe, si parfois vous êtes contredits, brimés, paralysés. Qu’importe tout cela... Priez... priez beaucoup et puis, en avant !...
Le peuple est à nous, car il manque plus de Foi que de pain.
Soyons tous dans nos usines, nos ateliers, nos bureaux, nos familles, des ravitailleurs, des donneurs de Foi.
Vive 1928 !
F. TONNET.
SOURCE
La Jeunesse Ouvrière, N° 1, 7 janvier 1928